Blog de chroniques de lectures variées et diverses :
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dimanche 23 septembre 2018

Tu comprendras quand tu seras plus grande






Auteur : Virgine Grimaldi
Editions : Le livre de poche



Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu'elle ne déborde pas d'affection pour les personnes âgées. Dire qu'elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.
Paru le 3 mai 2017

Mon avis :
Dans tout le concert de louanges autour de ce livre mon avis va faire dissonance et j'en suis la première désolée... j'avais hâte de le lire mais je n'ai pas été transportée par ce récit, une vraie déception. 
Je ne peux pas dire que ma lecture fut mauvaise, j'ai lu le livre très vite, facilement, c'est parfait pour les vacances, mais je n'ai pas été convaincue : trop de bons sentiments politiquement corrects, la galerie de personnages de la maison de retraite tellement clichés (Léon le grincheux, Louise l'amnésique,  Gustave le bouffon de service, la Miss Mamie etc...) et puis la romance dont on voit les grosses ficelles et qui n'offre aucune surprise.
Je note tout de même la plume agréable, quelques moments où j'ai souri,  la surprise finale bienvenue mais qui n'a pas réussi à estomper ma déception, je n'ai pas réussi à être touchée... je crois d'une part que j'attendais trop de ce livre et d'autre part que je ne suis pas le public cible du genre.

Mon appréciation : 📚📚

lundi 7 août 2017

Là où tu iras j'irai



Auteur : Marie Vareille
Editions : Fayard/Mazarine



Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique. 
Le jour où elle refuse la demande en mariage de l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d’accepter le seul travail qu’on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier. 
La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l’irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n’a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d’imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.
Paru le 15 mars 2017

Mon avis :

Voilà un vrai roman feel good qui m'a fait passer un bon moment de lecture !

Une histoire totalement improbable mais on se laisse facilement porter par la plume pétillante et sensible et par l'humour des situations.
Isabelle, lorsqu'elle accepte le marché de cette insupportable adolescente, joue le rôle de sa vie... actrice ratée,  vie sentimentale au bord du gouffre, elle n'a guère de choix et s'engouffre dans une histoire totalement incertaine et douteuse.

Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette histoire c'est qu'on s'écarte vraiment du schéma classique attendu de la jeune femme qui succombe au richissime beau mâle, on s'éloigne des clichés pour un récit un peu plus subtil...

Son séjour au sein d'une famille dévastée va lui permettre de mettre sa propre vie en perspective, de prendre conscience de l'essentiel, de se trouver...
Il y a de très jolies scènes autour du petit Nicolas qui pallie l'absence de sa mère à sa façon, beaucoup d'émotions dans la façon d'aborder le deuil et la souffrance... Avec sa fougue et ses maladresses, Isabelle va bouleverser toute la maisonnée, poser le doigt sur les douleurs, alléger les solitudes.
Chaque personnage évolue, se dévoile, les masques tombent, les manigances sont mises à jour et la famille peu à peu se retrouve tandis que Isabelle, totalement infantile au début du roman, mûrit et prend enfin sa vie en main.

Une mention particulière à Quentin, véritable pilier de sagesse et de patience, un beau personnage solide et attachant !

Une fin rocambolesque complètement folle où des grands-mères slaloment sur des vespas oranges.... ce n'est vraiment pas mon passage préféré mais heureusement l'épilogue comble toutes nos attentes...

Pour moi, ce n'est pas le meilleur Marie Vareille mais c'est un roman qui se lit avec plaisir et qui contient quelques très jolis moments d'émotion.

Ma notation : 3,5/5

jeudi 20 juillet 2017

ça a commencé comme ça


Auteur : Angéla Morelli
Editions : Harlequin


Ça a commencé quand Flore a fait brûler sa confiture de groseilles . Ou alors, quand son père l’a appelée à l’aide, coincé entre les branches du vieux pommier. En fait, non, ça a vraiment commencé quand ses amis l’ont inscrite au concours de confitures. Oui, c’est à partir de ce moment-là que la vie de Flore a pris un tournant inattendu. 
Car la jeune mère célibataire presque trentenaire a dû faire face à un obstacle de choix : confectionner une confiture aux figues… sans figues. Et, malgré la mobilisation de tout le village pour la soutenir dans sa quête, impossible de trouver les fameux fruits au beau milieu de cette canicule qui frappe le Sud-Ouest de la France. Impossible ? Non, pas tout à fait. Car il y a bien quelqu’un qui en a, des figues : Corto, le beau jardinier mystérieux que tous les habitants du village considèrent avec méfiance. Et pour cause : il est tatoué et dégage une aura de mystère et de danger. 
Alors, oui, ça a commencé comme ça, avec un concours de confitures, une pénurie de figues et Corto.
Paru le 12 octobre 2016

Mon avis :
Voilà une vraie petite romance feel good, c'est léger, pétillant, parfois drôle, parfois touchant.... J'ai beaucoup aimé, une parfaite lecture d'été !

D'un coté, il y a le portrait de Flora, une jeune femme qui s'oublie, enfermée dans une vie de servitude, qui jongle pour joindre les deux bouts ... Un divorce douloureux, une vie sentimentale au point zéro, une petite fille à élever, un père excentrique et totalement immature à surveiller, une enfance douloureuse : c'est un heroïne particulièrement attachante et même attendrissante avec ses pudeurs, ses maladresses, sa timidité. Elle se laisse rouler par tout le monde, on profite à tour de bras de sa trop grande gentillesse.

De l'autre côté, il y a Corto, énigmatique, mutique, froid.... mais solide, protecteur... qui distille tour à tour le chaud et le froid.
C'est l'archétype du bad boy mais on adore ces clichés-là quand ils sont bien écrits, bien dosés, pleins de charme... Pour moi ça l'a fait haut la main, j'ai fondu carrément pour ce personnage ! 

Il y a les rapprochements, les balbutiements de la relation, tant de petits moments prenants, émouvants parce que la plume d'Angéla Morelli est toujours pleine de petite touches sensibles et nous amène à sourire, à soupirer...
Alors oui, il n'y a pas de vraies surprises, le dénouement est attendu mais c'est super bien écrit, c'est délicat, c'est romantique et c'est un véritable bon moment de lecture !

Pour finir, tout l'univers de la pâtisserie est décliné, gâteaux, biscuits, confiture.... Ce récit est une vraie gourmandise : prévoyez quelques muffins, cookies et viennoiseries si vous ne voulez pas être frustrés ! 

Ma notation : 3,8/5