Auteur : Alex Michaelides
Editions : Calmann-Levy
Alice, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant son mari, assassiné, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychothérapeute, n’a qu’une obsession : parvenir à faire reparler Alice. Quand une place se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher, et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper un mot. Et alors qu’il commence à perdre espoir, Alice s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait…
Paru le 6 février 2019
Mon avis :
Quel excellent roman ! Un polar à la croisée de deux univers : la psychologie dont la maîtrise de l'auteur est indiscutable et la culture à travers la peinture et le mythe littéraire d'Alceste.
Théo Faber, psychologue en est le narrateur, il est obnubilé par le cas d'Alice, jeune peintre brillante qui depuis le meurtre de son mari est restée totalement mutique. Après avoir peint un auto-portrait qu'elle nomme Alceste, elle est jugée irresponsable et enfermée dans une clinique psychiatrique en proie à des difficultés financières et menacée de fermeture.
Contre toute logique, Théo va "oublier" son ambition de carrière pour se faire embaucher dans cette clinique sur le déclin et va tout faire pour s'occuper du cas Alice...
S'en suit une longue thérapie où les contacts avec sa patiente sous camisole chimique sont difficiles. Dans ce milieu où il n'a pas que des amis, il va se battre pour diminuer les doses médicamenteuses, pour communiquer avec elle, pour tenter de la faire sortir de son silence. L'atmosphère est lourde et suffocante parfois, il se passe finalement très peu de choses mais on ne s'ennuie jamais. Le lecteur, en total empathie avec Théo, est tenu en haleine par le moindre petit progrès, veut comprendre, veut savoir comment, pourquoi.... Les extraits du journal d'Alice viennent étayer toute cette tension. Et c'est avec art et maîtrise que l'auteur nous balade entre soupçons, surprises et découvertes jusqu'à un final totalement inattendu qui nous laisse sans voix...
Une vraie réussite !
Mon avis : 📚📚📚📚
Quel excellent roman ! Un polar à la croisée de deux univers : la psychologie dont la maîtrise de l'auteur est indiscutable et la culture à travers la peinture et le mythe littéraire d'Alceste.
Théo Faber, psychologue en est le narrateur, il est obnubilé par le cas d'Alice, jeune peintre brillante qui depuis le meurtre de son mari est restée totalement mutique. Après avoir peint un auto-portrait qu'elle nomme Alceste, elle est jugée irresponsable et enfermée dans une clinique psychiatrique en proie à des difficultés financières et menacée de fermeture.
Contre toute logique, Théo va "oublier" son ambition de carrière pour se faire embaucher dans cette clinique sur le déclin et va tout faire pour s'occuper du cas Alice...
S'en suit une longue thérapie où les contacts avec sa patiente sous camisole chimique sont difficiles. Dans ce milieu où il n'a pas que des amis, il va se battre pour diminuer les doses médicamenteuses, pour communiquer avec elle, pour tenter de la faire sortir de son silence. L'atmosphère est lourde et suffocante parfois, il se passe finalement très peu de choses mais on ne s'ennuie jamais. Le lecteur, en total empathie avec Théo, est tenu en haleine par le moindre petit progrès, veut comprendre, veut savoir comment, pourquoi.... Les extraits du journal d'Alice viennent étayer toute cette tension. Et c'est avec art et maîtrise que l'auteur nous balade entre soupçons, surprises et découvertes jusqu'à un final totalement inattendu qui nous laisse sans voix...
Une vraie réussite !
Mon avis : 📚📚📚📚
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